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Dans la splendeur

by RIVIERE

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Mini album sorti le 03 février 2023
    5 titres + 1 livret 8 pages

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  • Cassette + Digital Album

    Mini album sorti le 03 février 2023
    5 titres + 1 livret

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1.
Paradis 04:28
(paroles et musique : RIVIERE) J’ai passé ma vie dans une cave À malaxer mes burnes à la bave Les yeux bandés. Je profite de rien, je suis lessivé. Mon vide crânien j’ai cultivé. Destin d’épave… Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché… Moitié d’une vie sans la chaleur Remplie de doutes sans la couleur, Je suis périmé. Bien sûr que j’ai vu dans les vapeurs Des mélanges de pisses, de larmes et de sueurs Toutes les façons de me supprimer… Las galérien, j’veux pas qu’on me tienne. Je sers à rien, charogne pour hyènes. Desséché… Je flotte comme une pierre Dans les remords de mes rivières. Mon ciel fendu, toi météore, Dont l’impact déterre Mon corps perdu et mon âme que tord Le doux parfum d’Ether, Tu as voulu jeter un sort Au sombre monastère À ma nuit crue et mon monde des morts À ma pénombre austère. Mais comment sauver, aimer un homme à terre ? Quand sous les coups il s’évapore, Hurle à rendre fou : « Encore ! » Je rêve, je rampe et je rêve, je rampe Plus je rêve, je rampe, plus je rêve, je rampe dans la poussière.
2.
Potlatch 05:56
(paroles et musique : RIVIERE) Encore des murs s’élèvent. Ton corps, ton sang, la sève Du rêve d’un temps sépia où tout rassure. Tu étales sur des terres brunes Des dédales de rancunes et de parjures. Mais ton monde n’est qu’un leurre : Tes amours, ta patrie, ta couleur et ta morale. Ton histoire, tes passions, tes croyances, rien de plus bancal. Mais si je regarde ça de loin, tu gagnes… Le respect en pharmakon. Mémoire ou domination ? Quand la souffrance se mêle à la terreur Tu ne parles que d’invasion De défense, de privation et de pâleur. Mais ton monde n’est qu’un leurre : Tes en-cours, ton pays, tes valeurs et tes gonades. Tu bandes sur ta Viper, Shell extase, tu rétrogrades. Mais si je regarde ça de loin, tu gagnes… Tous les raisins, toutes les colères, Tous les visages, tous les bouquins, les corsages, les galères, Je prends tout, j’invente, je donne et je remplace. Les aléas je les enlaces. Je me fous d’où je suis né ! A quoi ça rime de s’lécher l’bitume ? Je veux des djinns, des kitsune, Oui je veux que tout parfume Nos régimes fanés. J’peux pas te convaincre que tu suffoques, Je vois qu’un abruti sous médocs. J’peux pas te convaincre que tu suffoques, T’as une belle tête de fruit à coque.
3.
(paroles et musique : RIVIERE) J’aime que l’ignorance donne de l’ampleur Au vide du ciel, donne à rêver. J’aime que le hasard donne aux erreurs Sacrificielles, un goût d’inachevé. Je veux rester seul dans la splendeur… Je veux rester seul dans la splendeur… Laissez-moi… Je hais ces corps sourds qui incendient Et qui condamnent à l’oubli. Je fuis les destins et puis j’embrasse L’éphémère alourdi de ses deux seins qui passent. Je veux rester seul dans la splendeur ! Je veux rester seul dans la splendeur ! Laissez-moi gueuler l’impuissance et la haine. Laissez-moi cracher son chagrin en blasphème. Laissez-moi échouer, laissez-moi la douleur, Empêcher l’espoir d’atteindre le cœur. Des larmes à transpercer la peau, L’ivresse amère vers le chaos. Je n’ai vu que ses bras, sa rage et ses peurs, Aciers qui perçaient le soleil. Je n’ai su qu’à coups de crevasses et de rancœur Figer son sourire à l’envers. Je n’ai vu que ses yeux, des forêts brûlées Où tout interdit le sommeil. Je n’ai su que noyer mes nuits, écouler Les heures du spleen qui enferre. Laissez-moi la force de ne croire en rien, M’enfoncer, me perdre. Ineffable caresse. Laissez-moi, de la fourche des païens, Percer à jour votre insatiable paresse. Je n’ai vu que le manque, d’elle et de tout, Et la douleur qui n’apprend rien. Je sais que j’en tremble mais malgré tout Me réjouis presque qu’il y ait une fin. Dans la splendeur, Je crie, je baise, je danse et je pleure Entre deux néants.
4.
(paroles et musique : RIVIERE) Du berceau brisé, milliards de cris. Ossements d’exilés, ô Murambi ! Jonchées de femmes pourpres, giclées de fouets. Des esprits ou des « croupes » à purifier… De tout temps béni, il est cause capitale D’éduquer tous ces gentils sauvages, Donner une histoire sino-russo-Total Humiliation ? Non, sabotage ! De tous ces mondes, ces humanités Il n’y a que dénis politisés, Visions immondes de guerres exhibées. L’espace publicitaire est payé. Soif de barils, la Corne affamée. La misère sur sable blanc endiamantée. Le charbon et l’ivoire à la bourse de Paris. Les armes avant l’Aids, vas-y surenchéris ! Donner une histoire sino-russo-Total Humiliation ? Non, sabotage ! De tous ces mondes, ces humanités Il n’y a que dénis politisés, Visions immondes de guerres exhibées, De « barbares immobiles », d’enfants noyés, De l’inculture hostile des jugements-canapé. L’espace publicitaire est payé. Combien de fleurs au printemps ? Que reste-t-il des absents ? L’asphalte, la chapelle où la foi devient la pelle Qui creuse sans halte et laisse béant le désespoir, Là dans la plaine. Maussade, couverte d’insultes, d’accords de façade, Elle compte les heures avant l’hiver.
5.
Les Brumes 03:14
(paroles et musique : RIVIERE) Souvenirs laiteux de tabac froid Silhouette sur le bout de mes doigts J’attends ta bouche et tes soupirs L’absence à mordre, trois jours au pire… L’écho du silence sur mes bras, Des crocs qui s’ouvrent avec fracas. D’une fumée pâle à d’épais frimas, La patience est un ordre ingrat… Dans les brumes tout menace, Tout écume, tout lasse Et les ombres informes prennent toute la place. Dans les brumes tout se perd ; La verve, la plume, la guerre, Les envies de bords de mer… Alors ces cages je les fais miennes ; Tyran hagard et docile. Mais pourquoi vouloir que tienne cette lueur fragile ? Quand même l’air écœure… Quand même l’air étrangle… Quand même l’air aveugle…

about

Un EP pop-rock, rugueux et sensible.

credits

released February 3, 2023

RIVIERE : Paroles & Musique, Réalisation, Voix & Guitare

Camille BIGEAULT : Batterie
Quentin BENIZEAU : Guitare
Céline VANNIER : Basse
Elton MAJOLLARI : Arrangement cordes, 1er violon
Virginie BOULIGNAT : 2ème violon
Claire ROUSSET : Alto
Pauline COLLIGNON : Violoncelle

Clément BAYSSE (Studio de l’Orangerie) : Enregistrement & mixage
Bertrand PONCET (Studio de l’Orangerie) : Réalisation voix
Timothée GUMY (Studio Midilive) : Enregistrement quatuor à cordes
Pierre LUZY (Music Unit) : Matriçage

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RIVIERE Paris, France

RIVIERE : de la poésie, du rock progressif, un pont et des titres à rallonge à la signification incertaine !

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